Avoir la collaboration de ceux qui nous entourent est l’un des grands avantages dont jouissent les êtres humains. Le soutien social que l’on reçoit, soit économiquement, émotionnellement, affectivement…, est l’un des principaux amortisseurs de nos émotions qui ont une charge affective négative. Le soutien social ne vient pas toujours seul, souvent, il faut le demander. Ne pas savoir demander de l’aide, en exprimant nos besoins physiques et émotionnels, peut être un obstacle important à une bonne qualité de vie. Au contraire, savoir demander de l’aide s’associe à l’expérience d’émotions positives, avec la satisfaction, la sensation d’appartenance, se sentir aimé et pris en considération par d’autres personnes.
Qu’ exprimons-nous lorsque nous demandons quelque chose à Dieu ? Nous prions pour l’accueillir, pour l’accepter dans notre vie, dans notre situation concrète, pour accueillir tout le bien qu’il veut nous nous accorder en plénitude. Nous ne prions pas pour que Dieu s’informe, pour qu’Il nous donne, qu’Il s’apitoie, que Dieu nous rende bons et libres. C’est ce que nous enseignent les deux paraboles de l’ami qui se laisse fléchir (Luc 11,5-8) et à celle du juge qui se fait prier longtemps (Luc 18, 1-8). Ce qu’elles recommandent, ce n’est pas la persévérance dans la demande, mais la persévérance dans la confiance.
Ce n’est pas Dieu qui change avec notre prière de demande, mais c’est nous qui devons changer : en apprenant à vivre dans la confiance inconditionnelle et devenir les protagonistes de ce que Dieu est et veut nous donner.